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Présentation de l’éditeur

Dans notre culture, la mort est presque devenue tabou. Cela ne fait que renforcer la souffrance et l’isolement des victimes de deuil, voire entraver leur évolution psychologique. Privés des repères traditionnels, ils se posent de nombreuses questions : « Est-ce vrai que le deuil dure un an ? », « A partir de quel âge peut-on dire à un enfant qu’un de ses proches est mort ? », « Faut-il prendre des antidépresseurs ? », « Ai-je tort de conserver les affaires de mon conjoint décédé ? », « Je ne supporte plus les réunions de famille : dois-je me forcer ? » Psychothérapeute, spécialisée dans l’accompagnement des endeuillés, Nadine Beauthéac s’efforce de leur répondre avec clarté et compassion.

Biographie de l’auteur

Nadine Beauthéac est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Hommes et femmes face au deuil, paru aux éditions Albin Michel.

Présentation de l’éditeur

On n’a pas besoin d’être un spécialiste pour aider un enfant à surmonter son chagrin. L’amour et la sollicitude font des merveilles. Même s’il s’agit de la première expérience d’un enfant avec la mort, les adultes ont cet avantage d’avoir affronté des deuils dans le passé. Cette sagesse durement acquise peut les aider à transmettre à l’enfant la capacité de bien gérer son chagrin. Un enfant qui a du chagrin a besoin de garder confiance dans le monde, de savoir que la vie est bonne et que les blessures du coeur finissent par guérir. Nous pouvons lui expliquer que le chagrin et les sentiments qu’il provoque sont des réponses normales à un deuil. Nous pouvons le rassurer en lui disant qu’il est en sécurité, qu’il est très aimé et qu’on prendra toujours soin de lui. Nous pouvons l’encourager à exprimer sa tristesse et à partager ses sentiments et ses souvenirs avec ceux qui l’écoutent et en qui il a confiance. Nous pouvons lui faire savoir que ça prend du temps de surmonter son chagrin, mais qu’un temps viendra où ça ne fera plus aussi mal. Il faut avoir un certain âge pour comprendre le caractère définitif de la mort. Un petit enfant pourra penser que, d’une certaine façon, il a provoqué cette mort à cause de sa mauvaise conduite, ou encore qu’il peut faire revenir le défunt grâce à sa bonne conduite. Il peut croire que, s’il le souhaite, ou s’il prie très fort, il peut, miraculeusement, ramener l’être aimé à la vie.